La liposuccion consiste à une aspiration harmonieuse des cellules graisseuses  avec une canule pour redessiner la silhouette. Elle permet de supprimer radicalement les surcharges de graisse localisées qui ne disparaissent pas ou difficilement malgré un régime alimentaire ou l’exercice physique. Dans la mesure où ces cellules graisseuses n’ont pas la faculté de se re-multiplier, il n’y a donc que peu de récidive.

Elle s’adresse aux personnes désireuses de faire diminuer le contenant graisseux de certaines zones corporelles.  Les zones de prédilection sont le ventre, les hanches, la face externe des cuisses (culotte de cheval), la face interne des cuisses, les genoux, les mollets, les chevilles, les bras et le cou.

Les incisions permettant l’introduction de la canule aspirative sont courtes (de l’ordre de 3 ou 4 millimètres) et discrètes, car le plus souvent cachées dans un pli naturel. Elles sont faites sous anesthésie locale (pour les petites zones) mais le plus souvent sous rachis-anesthésie, ou générale. La durée d’intervention est fonction du nombre de zones, soit entre 1 et 3 heures.

Une hospitalisation courte, ambulatoire, voir de 1 nuit si le volume retiré de graisse est important, pour offrir le maximum de sécurité et compenser les pertes liquidiennes.

La récupération suite à une lipoaspiration se fait entre 24 à 48 heures, pour les petites liposuccions, à 10 jours pour les liposuccions extensives. Le port d’un vêtement compressif (lipopanty) pendant 2 à 6 semaine limite la constitution d’hématome et fait disparaître l’œdème postopératoire. Le résultat est visible une fois l’œdème estompé c’est-à-dire à partir du premier mois post-opératoire, mais sera optimal dès le 6ème mois. On peut prévoir une reprise de l’activité sportive environ 2-4 semaines après l’intervention.

Comme tout geste chirurgical, les troubles de la cicatrisation, thromboemboliques, les risques hémorragiques et infectieux ne sont pas exclus mais restent exceptionnels.

Les ecchymoses se résorbent dans un délai de 10 à 20 jours après l’intervention. Il conviendra de ne pas exposer les cicatrices d’introduction des canules aspiratives au soleil ou aux U.V avant au moins 3 mois.

Dans la mesure où une partie du contenu cutané a été vidé de son contenu graisseux , au même titre qu’un ballon élastique qu’on vide partiellement de son air,  une certaine élasticité cutanée est recommandée pour le succès cette intervention. Pour l’anecdote, trop souvent certaines célébrités abusent de cette technique et l’on peut voir apparaître des silhouettes flasques et inesthétiques.

L’opération a pour but de traiter l’affaissement et le relâchement de la peau, de la graisse et de certains muscles de la face (typiquement au niveau du coup) . C’est une opération dont l’effet, si il est correctement effectué est parfaitement naturel, puisqu’il permet de replacer les structures anatomiques existantes dans leur position d’origine.  Le but étant de retrouver l’aspect de votre visage (et cou) quelques années auparavant. L’effet artificiel, exagérément tiré ou gonflé n’est plus d’actualité aujourd’hui.

C’est une opération qui s’adresse quasiment exclusivement aux personnes de plus de 40 ans, se plaignant d’un affaissement du visage et qui aimeraient améliorer cette tombée de la bas joue qui correspond à l’un des signes majeurs du vieillissement facial.

C’est une intervention effectuée en majorité en anesthésie générale dont les incisions sont camouflées au niveau des plis de l’oreille.

La technique consiste à remettre sous tension une couche profonde de la peau appelé SMAS tout en effectuant un minimum de traction sur la peau pour éviter les résultats « figés ».

Les suites opératoires sont en général simples , et les douleurs  bien contrôlées par les antalgiques standards . Les patients peuvent se plaindre néanmoins d’un sentiment de compression de la face qui disparaîtra en quelques jours. Les oedèmes  ou ecchymoses (hématomes) sont fréquents dans la première semaine qui suit la chirurgie. Ils disparaissent souvent en 2 semaines , période pendant laquelle on recommande un repos et une éviction sociale professionnelle. Il faudra tout de même attendre 6 semaine pour un résultat définitif.

Comme tout geste chirurgical, les troubles de la cicatrisation , les risques hémorragiques et infectieux ne sont pas exclus. Cependant , comme le geste concerne la face, le risque infectieux reste très rare dans cette zone du corps.

Le risque principal de cette intervention est l’endommagement de l’un des nerfs responsable de la motricité de certains muscles de la face; notamment de la surélévation du sourcil et de l’abaissement de la bouche. Heureusement selon la littérature, c’est une complication rare. Par ailleurs, pendant les 24 heures qui suivent le geste chirurgical , il conviendra d’être attentif à l’apparition d’un hématome qu’il faudra draîner le cas échéant.

L’arrêt ou l’abstinence du tabac est de règle au moins un mois avant l’intervention afin d’éviter les risques de cicatrisation de la peau. La protection solaire après l’intervention doit être optimale pendant les deux mois qui suivent l’intervention et devra être poursuivie pendant toute la première année. La veille de l’intervention les cheveux doivent être lavés avec un shampooing anti-bactérien spécifique.

La majorité du temps, c’est une intervention dont le but est non seulement d’ augmenter le volume des seins mais aussi d’apporter une forme harmonieuse de ceux-ci. Il est vrai que pour respecter l’esthétique il est important de maintenir une certaine symétrie.

La pose de prothèses mammaires permet également de corriger durablement si cela est nécessaire un affaissement des seins qui peut être congénital ou  acquis par le temps. Finalement, la mise en place de prothèses est surtout le moyen le plus courant d’augmentation.  Bien que très médiatisée, l’augmentation mammaire se pratique depuis près de 50 ans et est une solution fiable et peu risquée pour majorer la taille de la poitrine.

C’est une intervention qui ne s’adresse pas à une catégorie d’âge spécifique. Les études montrent qu’elle est utilisée chez les femmes jeunes majoritairement pour une augmentation du volume pur. Les femmes plus âgées , quant à elles, désireraient plus volontiers corriger l’affaissement mammaire dû à l’âge et à la détérioration de la qualité de la peau, ou après un grossesse,  Durant la consultation préopératoire, vous définirez quels sont vos désirs de taille et parfois de forme . L’objectif étant bien sûr alors, tout en respectant votre souhait, de donner à votre poitrine un aspect harmonieux, naturel et idéalement durable.

L’intervention  se fait sous anesthésie générale. La taille, la forme, l’accès d’implantation et l’emplacement (derrière ou devant le muscle), varient énormément d’un chirurgien à l’autre et d’une patiente à une autre. Il n’existe pas de consensus et de solution meilleurs que d’autres. Il faut juste veiller à ce que le chirurgien qui effectue cette intervention soit un spécialiste en chirurgie plastique emblématique d’une maîtrise des techniques adéquates.

Les suites opératoires sont généralement simples . Les douleurs varient évidemment d’une personne à l’autre, mais dépendent surtout de l’emplacement  des prothèses. Si elles sont placées en sous musculaire, celles-ci sont souvent plus importantes.

Un soutien-gorge, voir une bande de contention, assurant une bonne contention est recommandé pendant environ un mois, nuit et jour. Si les fils de suture ne sont pas résorbables, ils sont retirés à environ 2 semaines post-opératoire. Il convient d’envisager une convalescence et un arrêt de travail d’une durée de 7 à 12 jours. Il est conseillé d’attendre un à deux mois pour reprendre une activité sportive.

Comme tout geste chirurgical, les troubles de la cicatrisation, les risques hémorragiques et infectieux ne sont pas exclus. Cette dernière complication est plus ennuyeuse  de part le fait qu’elle touche un corps étranger. Dépourvu d’immunité, la prothèse, si infectée, devra être enlevée pour une durée à évaluer avant d’en réintroduire une nouvelle. Des altérations de la sensibilité, notamment mamelonnaires, peuvent être observées. Elles sont souvent temporaires et la sensibilité se retrouve couramment dans un délai de 6 à 18 mois.

Les risques spécifiques aux prothèses mammaires:
Ils sont de trois ordres et peuvent varier en fonction de la nature du produit de remplissage de l’implant. Il s’agit de la formation de plis ou de vagues, de la survenue d’une contracture capsulaire péri-prothétique et enfin du risque de rupture, de déplacement ou de dégonflement de l’implant.

Les implants fabriqués de nos jours sont des produits de qualité et extrêmement contrôlés. Les récents événements concernant les implants PIP, par exemple, ne doivent pas ternir la réputation des prothèses dont la durée de vie et la fiabilité sont garanties. Contrairement aux idées reçues, les prothèses n’ont pas une durée limitée et il conviendra simplement de contrôler leur intégrité périodiquement afin d’éviter une déformation ou la formation de capsulite (cf ci-dessus). A noter également que pour des rares cas, l’intervention peut être prise en charge par l’assurance maladie, mais elle concerne un petit pourcentage lié à une anomalie de développement du sein.

Il s’agit d’une intervention chirurgicale spécifique de prélèvement de ses propres cellules graisseuses et de réinjection de celles-ci dans les seins (cf chapitre « injection de graisse autologue »). Elle permet ainsi de majorer le volume mammaire et de résoudre certains problèmes d’affaissement léger des seins et par la même occasion d’excès graisseux de la même manière qu’une liposuccion. Elle présente donc un double avantage et peut être une magnifique alternative à l’augmentation(lifting) mammaire par prothèses!

Il n’y a pas d’âge pour bénéficier de cette technique. La patiente concernée devra simplement posséder suffisamment de régions graisseuses à disposition pour espérer bénéficier de cette technique.

Il faut savoir que cette technique ne permet pas de majorer le volume mammaire de manière trop importante, en comparaison à  certaines volumineuses prothèses.

Cette intervention se déroule toujours en anesthésie générale.
Elle se déroulera grossièrement en 3 phases, celle du prélèvement, de l’épuration et de la réinjection de graisse dans les seins. Les sites de prélèvement et d’injection seront bordés d’une microincision millimétrique peu visible.

Paradoxalement, les douleurs concernent majoritairement les zones de prélèvement, plutôt que les seins, qui seront également recouverts d’hématomes. La durée des hématomes variera entre 1 et 3 semaines. La récupération physique et l’atténuation des douleurs sont rapides, de l’ordre de quelques jours. Le retour à l’activité sportive entre 3 et 6 semaines. L’ appréciation du résultat définitif se fera en quelques mois, après une résorption assez partielle des cellules graisseuses de 20% à 50% généralement.

Comme tout geste chirurgical, les troubles de la cicatrisation, les risques hémorragiques et infectieux ne sont pas exclus. Les gestes particuliers liés à cette technique ont déjà été évoqués dans le chapitre « injection de graisse autologue » et/ou « liposuccion ». En ce qui concerne très spécifiquement la région mammaire, il apparaît parfois de manière temporaire des petits kystes graisseux palpables dans la profondeur qui correspondent à la mort de certaines cellules graisseuses. Ceux-ci disparaîtront avec le temps ou pourront être aspirés sous échographie lorsqu’ils sont particulièrement grands.

Rarement et de manière peu importante, l’apparition d’une petite asymétrie entre les 2 seins, qui peut être corrigée facilement par un nouveau geste chirurgical peut survenir.

Depuis septembre 2017, cette intervention est approuvée par la société suisse de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique. En effet, il subsistait un doute sur la sécurité de cette intervention quant aux risques de cancer du sein. Les dernières études démontrent que cette technique n’en augmente pas la probabilité d’apparition. Cependant, d’un point de vue radiologique, un sein qui a bénéficié de lipofilling peut être plus difficile à évaluer lors des contrôles annuels de mammographie (recommandés à partir de 40- 50 ans).

Il s’agit de prélever de la graisse dans des régions types, pour ensuite la réinjecter épurée dans d’autres régions corporelles plus ou moins précises. C’est une intervention durable.

Théoriquement, les possibilité sont innombrables: cependant; il existe certaines opérations types dont le but est d’abord de donner du volume à l’endroit désiré. L’augmentation mammaire, la volumisation des pommettes, les corrections de cicatrices dépressives… sont des exemples parmi d’autres. Contrairement à certains produits de comblement, c’est une intervention permanente. D’autres régions plus atypiques ou extravagantes peuvent aussi bénéficier de cette technique, mais dont le résultat reste moins fiable et spectaculaire. De surcroît, un des effets de l’injection de graisse est l’amélioration de la qualité de la peau receveuse. Cet effet pourrait s’expliquer par la présence de facteurs de croissance contenus dans les cellules graisseuses. Le lipofilling est donc un atout majeur dans le rajeunissement notamment du visage.

L’injection de graisse autologue peut être pratiquée sur les régions suivantes:

• fossettes temporales
• paupière supérieure de l’œil creux
• cernes sous-orbitaires
• pommettes
• philtrum
• lèvres
• plis d’amertume
• contour mandibulaire
• mains
• seins
• pectoraux (m)
• fesses
• pénis
• correction de liposuccion

En fonction de la surface à prélever et à lipofiller, l’ intervention devra être effectuée en anesthésie générale. Elle se déroulera grossièrement en 3 phases, celle du prélèvement, de l’épuration et de la réinjection. Les sites de prélèvement et d’injection seront bordés d’une micro incision millimétrique peu visible.

Les douleurs concernent majoritairement les zones de prélèvement qui seront vêtues d’hématomes dont la durée variera entre 1 et 3 semaines. La récupération physique et l’atténuation des douleurs seront rapides, de l’ordre de quelques jours. Le retour à l’activité sportive entre 3 et 6 semaines. Finalement, l’appréciation du résultat se fera après quelques mois après une résorption assez partielle du substrat cellulaire et de l’œdème.

Comme tout geste chirurgical, les troubles de la cicatrisation, les risques hémorragiques et infectieux ne sont pas exclus.Comme évoqué précédemment, les hématome sont la règle. Au même titre que la lipoaspiration qui correspond à peu de chose près à un geste équivalent, on peut voir apparaître certaines zones d’asymétrie de prélèvement mais aussi de réinjection.

De manière exceptionnelle, il a été montré que la graisse pourrait être injectée dans des vaisseaux (dont la position est souvent aléatoire) avec des conséquences de nécrose (mort ou lésion) cutanées et risques de cicatrice visible. Pour ce qui est de l’injection de graisse dans la région fessière, la littérature montre que l’injection de quantité importante de graisse dans un vaisseau majeurs de cette région peut entraîner un risque majoré d’embolie avec mise en jeu du pronostic vital.

Il convient d’ évoquer une complications extrêmement rare puisqu’elle ne concerne que quelques dizaines de cas dans le monde parmi les millions d’injections effectuées quotidiennement dans le monde.  Il s’agit de l’obstruction ou le passage de la graisse dans un vaisseaux oculaire entraînant une diminution de la vision.

La grande majorité du temps  l’intervention est extrêmement bien tolérée par les patients.

Elle consiste à modifier la forme et/ou la taille du nez dans le but d’améliorer son esthétique et parfois sa fonction respiratoire.

Il n’y a pas d’âge ou de genre pour bénéficier d’une rhinoplastie. Rappelons qu’elle peut s’adresser à des personnes qui ont subi un traumatisme ou qui ont une gêne respiratoire et donc peuvent bénéficier d’un remboursement par l’assurance pour cette intervention.

A partir d’incisions dissimulées dans les narines et au niveau de ce que l’on appelle la columelle, la structure à la fois osseuse et cartilagineuse peut être modifiée afin de lui donner la forme voulue. Cette intervention peut aller d’une simple correction de bosse en anesthésie locale à un changement plus radical de la structure nasale en y modifiant  sa pointe, sa taille, les narines etc. Ceci implique une anesthésie générale. A noter aussi qu’avec l’avènement des produits de comblement comme l’acide hyaluronique, il est possible d’effectuer quelques gestes rapides de petites corrections.

En règle générale, l’opération est effectuée en ambulatoire. Les hématomes et une tuméfaction notamment autour des yeux sont assez courants, et on les retrouve plus souvent lorsqu’une action chirurgicale a été nécessaire au niveau des os du nez . Ils se résorbent en quelques jours.

Des mèches à l’intérieur des narines restent en place pendant 1 à 2 jours et sont souvent légèrement désagréables car enfreignant la respiration. Un plâtre est mis en place pour une dizaine de jours, qui correspondra souvent à la période de convalescence. Celle-ci pouvant  varier en fonction de l’importance du geste chirurgical. Comme le nez restera fragile pendant au minimum un mois post opératoire, la reprise des activités sportives ne devra pas être envisagée avant cette période, à moins qu’elle ne soit pas menaçante pour le nez. Les prémices du résultat se constatent dès la fin du premier mois, mais il faut attendre plusieurs mois (voire année) avant d’obtenir un résultat absolument définitif.

Comme tout geste chirurgical, les troubles de la cicatrisation, les risques hémorragiques et infectieux ne sont pas exclus. L’infection est rare car l’intervention touche le visage dont la forte vascularisation protège des infections.

Les risques viennent surtout du fait qu’il n’est pas toujours évident de prévoir le devenir exact d’une rhinoplastie. Aussi, il faut rester modeste quant à la forme exacte que prendra le nez dans les mois, les années qui suivront l’intervention. Des retouches peuvent être envisagées. Les atteintes cutanées, qui vont de la simple éraflure à une nécrose (mort cellulaire), heureusement très rare, ne peuvent jamais être parfaitement écartées.

Bien que majoritairement esthétiques, certaines rhinoplasties, par exemple suite à des anomalie structurelle de la charpente nasale ne permettant pas ou plus d’assurer la fonctionnalité respiratoire, peuvent être prises en charge par la caisse maladie. Des cas post-traumatiques ayant clairement entraîné des déformations également.

La blépharoplastie supérieure consiste à réséquer l’ellipse de peau excédentaire qui peut typiquement donner un aspect fatigué ou âgé. Parfois, il s’agit également de corriger l’excès de graisse périorbitaire sous-jacente, responsable de l’enflure qui fait bomber la paupière.

C’est une intervention liée à l’âge mais dont le facteur génétique est prédominant. Elle s’adresse aussi bien à l’homme qu’à la femme. Les membres d’une même famille peuvent volontiers présenter d’une génération à l’autre cet excès cutané de la paupière supérieure.

L’incision est faite sous anesthésie locale et est quasiment invisible et s’effectue au- dessus de la paupière. Elle peut se prolonger légèrement en latéral et sera cachée dans les plis de la peau.

Les suites sont généralement assez simples, avec une petite et minime éviction sociale de quelques jours due aux hématomes et à l’œdème que l’on retrouve autour des yeux. Ils peuvent facilement être cachés par le port de lunettes de soleil pendant une petite semaine. Les patients se plaignent rarement de réelle douleur mais plutôt d’une sensation de corps étranger ou d’irritation dans les yeux qui s’améliore en quelques jours.

Un arrêt de 3 à 7 jours est recommandé. La reprise du sport peut s’effectuer dès l’ablation des fils, c’est-à-dire dans les 10 jours qui suivent l’intervention. Un délai de minimum 3 mois est nécessaire pour apprécier le résultat définitif, car l’œdème, même minime ainsi que des cicatrices rosées peuvent perdurer pour une longue période.

Comme tout geste chirurgical, les troubles de la cicatrisation, les risques hémorragiques et infectieux ne sont pas exclus. L’infection est rare car l’intervention touche le visage dont la forte vascularisation protège généralement des infections. Il peut subsister des asymétries de résection mais souvent elles sont sous-jacentes à des asymétries pré-existantes et peuvent être facilement recorrigées, si elles sont flagrantes.

Il est important d’être attentif à l’affaissement des sourcils, qui peut donner une fausse impression d’excès cutané au niveau des paupières et il convient également de corriger ce problème pour rendre un aspect plaisant à la paupière et autour de l’œil.

Bien qu’elle soit considérée pour la grande majorité des cas comme une intervention de chirurgie esthétique, il existe quelques cas ou l’excès et le relâchement cutané est tels, qu’ils interfèrent avec le champ visuel du patient. Dans ces cas, l’assurance maladie peut prendre en charge l’intervention.

Foncièrement, cette intervention consiste à corriger les poches sous les yeux. Cependant si elle prend en charge avec exhaustivité l’ensemble de l’esthétique de la paupière inférieure, elle devra également remédier à un éventuel excès cutané et  finalement traiter la cerne sous la paupière. Rarement il s’agira de travailler sur la forme de la paupière et compléter l’intervention par ce qu’on appelle une cantoplastie.

Tout comme la paupière supérieure, cette intervention plus ou moins complexe, touche plus volontiers les gens avec l’âge. Mais il existe indubitablement une composante génétique.

Contrairement à la paupière supérieure, cette intervention parfois complexe et plus chronophage, peut également être effectuée en anesthésie générale. Il existe plusieurs techniques à privilégier en fonction du cas, et dont les incisions seront soit cutanées (le long du rebord ciliaire de la paupière inférieure) soit à travers la conjonctive de manière strictement invisible.

Idem à la blépharoplastie supérieure.

Un arrêt de 3 à 10 jours est recommandé.

Comme tout geste chirurgical, les troubles de la cicatrisation, les risques hémorragiques et infectieux ne sont pas exclus. L’infection est rare car l’intervention touche le visage dont la vascularisation protège souvent des infections.

La rétraction cicatricielle entraînant l’apparition de la sclère (blanc oculaire) due à l’association d’un manque d’élasticité cutanée et à une résection de peau trop importante n’est jamais exclue. Un risque extrêmement rare mais cependant grave est l’hématome sous tension entraînant une pression sur le nerf orbitaire et une baisse de la vue. Il s’agira d’une urgence d’évacuation du sang. De petites asymétries peuvent apparaître mais sont souvent corrigeables.

On peut tout-à-fait imaginer combiner l’intervention des paupières supérieures et inférieures moyennant une période de convalescence plus importante.

Bien qu’elle soit considérée pour la grand majorité des cas comme une intervention de chirurgie esthétique, il existe quelques cas ou le relâchement cutané est tel, que l’intégrité du globe oculaire n’est plus assuré par la paupière inférieure. On parle alors d’ectropion. Dans ce cas, l’assurance maladie peut prendre en charge l’intervention.