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Chirurgie Réparatrice

Réduction Mammaire

Informations Générales

Intervention

1h30 à 3h30

Anesthésie

Générale

Hospitalisation

Ambulatoire ou 1 à 2 nuits en clinique

Convalescence

15 jours de repos

En quoi consiste l'intervention?

Cette intervention, appelée aussi chirurgie de l’hypertrophie mammaire, a surtout pour but la réduction du volume. Bien entendu, et dans la mesure du possible, l’affaissement des seins, une éventuelle asymétrie et les aréoles trop larges seront corrigés dans le même temps opératoire.

A qui s'adresse-t-elle et quelles sont les régions du corps que l'on peut traiter avec cette technique?

Elle est indiquée aux femmes ayant un volume des seins trop important,en prenant en considération leur morphologie. Une hypertrophie mammaire entraîne la plupart du temps un impact physique et fonctionnel (douleurs du cou, des épaules et du dos, gêne pour la pratique des sports, difficultés vestimentaires, mais aussi une certaine contrainte psychologique).

Comment se déroule-t-elle ?

L’intervention a toujours lieu sous anesthésie générale. C’est une intervention plus complexe qu’il n’y paraît et implique une incision autour de l’aréole, une verticale et une dans le sillon sous mammaire. Le résultat doit être adapté à la morphologie et conserver une taille qui est en harmonie avec la silhouette et conforme aux attentes de la patiente.

Les suites opératoires:

Le résultat est visible presque immédiatement après l’ablation des premiers pansements. Il faudra attendre néanmoins quelques jours avant de voir disparaître les hématomes et la tuméfaction. En fonction du volume ablatif et de l’état post opératoire de la patiente, celle-ci pourra être réalisée en ambulatoire ou nécessitera une hospitalisation de quelques jours.

Le port d’un soutien-gorge adapté et sans armature est conseillé pendant environ un mois, après l’intervention.

Quels sont les risques spécifiques liés à ce traitement?

Comme tout geste chirurgical, les troubles de la cicatrisation, les risques hémorragiques et infectieux ne sont pas exclus. En fonction des asymétries de départ de la poitrine de la patiente, de la complexité de l’intervention et de l’évolution, des légères asymétries de forme, de volume du sein et de l’aréole sont assez courantes, mais peu marquées.

Afin de privilégier une forme esthétique, les cicatrices cutanées sur le sein sont indissociables d’une effective réduction mammaire. On retrouve occasionnellement des petits déhiscences (ouvertures) centimétriques au niveau des cicatrices, qui finissent par se fermer spontanément. De surcroît une complication bénigne propre à cette intervention est l’apparition de petits kystes graisseux correspondant à la  mort de cellules graisseuse ou « liponécrose ». Parfois ce liquide régresse et s’extériorise spontanément ou doit être ponctionné.

Y a-t-il des choses particulières à savoir?

Avec l’augmentation des tarifs liée à la caisse maladie de base, les critères de prise en charge sont devenus de plus en plus restrictifs mais cette intervention peut être prise en charge par votre assurance.

Chirurgie Réparatrice

Reconstruction Mammaire

Informations Générales

Intervention

1h30 à 2h30

Anesthésie

Générale

Hospitalisation

2 nuits en clinique

Convalescence

15 jours de repos

En quoi consiste l'intervention?

Il s’agit de redonner un volume, une forme, parfois une aréole à un sein qui a été préalablement traumatisé par une intervention d’amputation (partielle ou totale) dans le contexte d’un cancer ou d’une maladie mammaire. Nous attacherons une importance toute particulière à la symétrie, car il évident que l’on veut non seulement recréer un sein esthétique, mais aussi et dans la mesure du possible un sein semblable à celui controlatéral.

A qui s'adresse-t-elle et quelles sont les régions du corps que l'on peut traiter avec cette technique?

Il n’y pas d’âge pour bénéficier d’une reconstruction. On adaptera simplement les techniques.

Comment se déroule-t-elle ?

Il existe de nombreuses méthodes de reconstruction qui dépendent de l’âge, du bonnet et du choix de la patiente mais aussi de l’étape de reconstruction.  Certaines d’entre elles peuvent s’avérer extrêmement complexes et nécessitent des chirurgiens reconstructeurs expérimentés et un plateau technique complexe.

En général la reconstruction complète d’un sein exige plusieurs interventions en fonction de la méthode utilisée. Parmi elles, on peut évoquer deux grands groupes:  la reconstruction par prothèse, et celle par des tissus autologues (qui proviennent de son propre corps). Le dernier groupe comprend des tissus graisseux ou musculaires (typiquement un muscle du dos: le grand dorsal). On peut tout-à-fait combiner ces méthodes afin d’optimiser le résultat.

Récemment, avec l’avènement du lipofilling (cf chapitre injection graisse autologue), les résultats ont pu être grandement améliorés. Les  interventions seront effectuées à des intervalles de temps bien précis. Il faut parfois compter des mois voire plus d’une année avant d’arriver à un résultat  satisfaisant.

Les suites opératoires:

Elles  sont extrêmement divergentes en fonction de l’intervention effectuée.

Quels sont les risques spécifiques liés à ce traitement?

Pour chacune des interventions, il s’agira de discuter au préalable des coûts et bénéfices, mais aussi des risques qui peuvent évidemment grandement varier en fonction de ce qui a été prévu d’effectuer pour redonner au(x) sein(s) sa forme.

Y a-t-il des choses particulières à savoir?

Ce sont des interventions qui sont prises en charge par la caisse maladie de base.

Chirurgie Réparatrice

La Capsulite du sein

Informations Générales

Intervention

1h00 à 1h30

Anesthésie

Générale

Hospitalisation

Ambulatoire ou hospitalisation 1- 2 jours en clinique

Convalescence

10 jours de repos

En quoi consiste l'intervention?

Après la mise en place de prothèses mammaires, une capsule se met en place naturellement autour de la prothèse. Cependant, pour des raisons multiples et encore peu compréhensibles,  il peut arriver que cette dernière déforme la poitrine et entraîne des douleurs.

A qui s'adresse-t-elle et quelles sont les régions du corps que l'on peut traiter avec cette technique?

Les patientes présentent des douleurs importantes, continues et/ou une déformation de la poitrine après la mise en place de prothèse mammaire (initialement à but esthétique ou reconstructif).

Comment se déroule-t-elle ?

L’intervention  se fait sous anesthésie générale. La taille, la forme, l’accès d’implantation et l’emplacement (derrière ou devant le muscle), varient énormément d’un chirurgien à l’autre et d’une patiente à une autre. Il n’existe pas de consensus et de solutions meilleures que d’autres. Il faut juste veiller à ce que le chirurgien qui effectue cette intervention soit un spécialiste en chirurgie plastique emblématique d’une maîtrise des techniques adéquates.

Les suites opératoires:

Les suites opératoires sont généralement simples . Les douleurs varient évidemment d’une personne à l’autre, mais dépendent surtout de l’emplacement  des prothèses. Si elles sont placées en sous musculaire, celles-ci sont souvent plus importantes.

Un soutien-gorge, voir une bande de contention, assurant une bonne contention est recommandé pendant environ un mois, nuit et jour. Si les fils de suture ne sont pas résorbables, ils sont retirés à environ 2 semaines post-opératoire. Il convient d’envisager une convalescence et un arrêt de travail d’une durée de 7 à 12 jours. Il est conseillé d’attendre un à deux mois pour reprendre une activité sportive.

Quels sont les risques spécifiques liés à ce traitement?

Comme tout geste chirurgical, les troubles de la cicatrisation, les risque hémorragiques et infectieux ne sont pas exclus. Cette dernière complication est plus ennuyeuse  de part le fait qu’elle touche un corps étranger. Dépourvu d’immunité, la prothèse, si infectée, devra être enlevée pour une durée à évaluer avant d’en réintroduire une nouvelle. Des altérations de la sensibilité, notamment mamelonnaires, peuvent être observées. Elles sont souvent temporaires et la sensibilité se retrouve couramment dans un délai de 6 à 18 mois.

Les risques spécifiques aux prothèses mammaires:
Ils sont de trois ordres et peuvent varier en fonction de la nature du produit de remplissage de l’implant. Il s’agit de la formation de plis ou de vagues, de la survenue d’une contracture capsulaire péri-prothétique et enfin du risque de rupture, de déplacement ou de dégonflement de l’implant.

Y a-t-il des choses particulières à savoir?

Les implants fabriqués de nos jours sont des produits de qualité et extrêmement contrôlés. Les récents événements concernant les implants PIP, par exemple, ne doivent pas ternir la réputation des prothèses dont la durée de vie et la fiabilité sont garanties. Contrairement aux idées reçues, les prothèses n’ont pas une durée limitée et il conviendra simplement de contrôler leur intégrité périodiquement afin d’éviter une déformation ou la formation de capsulite (cf ci-dessus). A noter également que pour des rares cas, l’intervention peut être prise en charge par l’assurance maladie, mais elle concerne un petit pourcentage lié à une anomalie de développement du sein.

Chirurgie Esthétique

Augmentation Mammaire

Informations Générales

Intervention

1h00 à 1h30

Anesthésie

Générale

Hospitalisation

1 nuit en clinique

Convalescence

3 à 7 jours de repos

En quoi consiste l'intervention?

Il s’agit d’une intervention chirurgicale spécifique de prélèvement de ses propres cellules graisseuses et de réinjection de celles-ci dans les seins (cf chapitre « injection de graisse autologue »). Elle permet ainsi de majorer le volume mammaire et de résoudre certains problèmes d’affaissement léger des seins et par la même occasion d’excès graisseux de la même manière qu’une liposuccion. Elle présente donc un double avantage et peut être une magnifique alternative à l’augmentation(lifting) mammaire par prothèses!

A qui s'adresse-t-elle et quelles sont les régions du corps que l'on peut traiter avec cette technique?

Il n’y a pas d’âge pour bénéficier de cette technique. La patiente concernée devra simplement posséder suffisamment de régions graisseuses à disposition pour espérer bénéficier de cette technique.

Il faut savoir que cette technique ne permet pas de majorer le volume mammaire de manière trop importante, en comparaison à  certaines volumineuses prothèses.

Comment se déroule-t-elle ?

Cette intervention se déroule toujours en anesthésie générale.
Elle se déroulera grossièrement en 3 phases, celle du prélèvement, de l’épuration et de la réinjection de graisse dans les seins. Les sites de prélèvement et d’injection seront bordés d’une microincision millimétrique peu visible.

Les suites opératoires:

Paradoxalement, les douleurs concernent majoritairement les zones de prélèvement, plutôt que les seins, qui seront également recouverts d’hématomes. La durée des hématomes variera entre 1 et 3 semaines. La récupération physique et l’atténuation des douleurs sont rapides, de l’ordre de quelques jours. Le retour à l’activité sportive entre 3 et 6 semaines. L’ appréciation du résultat définitif se fera en quelques mois, après une résorption assez partielle des cellules graisseuses de 20% à 50% généralement.

Quels sont les risques spécifiques liés à ce traitement?

Comme tout geste chirurgical, les troubles de la cicatrisation, les risques hémorragiques et infectieux ne sont pas exclus. Les gestes particuliers liés à cette technique ont déjà été évoqués dans le chapitre « injection de graisse autologue » et/ou « liposuccion ». En ce qui concerne très spécifiquement la région mammaire, il apparaît parfois de manière temporaire des petits kystes graisseux palpables dans la profondeur qui correspondent à la mort de certaines cellules graisseuses. Ceux-ci disparaîtront avec le temps ou pourront être aspirés sous échographie lorsqu’ils sont particulièrement grands.

Rarement et de manière peu importante, l’apparition d’une petite asymétrie entre les 2 seins, qui peut être corrigée facilement par un nouveau geste chirurgical peut survenir.

Y a-t-il des choses particulières à savoir?

Depuis septembre 2017, cette intervention est approuvée par la société suisse de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique. En effet, il subsistait un doute sur la sécurité de cette intervention quant aux risques de cancer du sein. Les dernières études démontrent que cette technique n’en augmente pas la probabilité d’apparition. Cependant, d’un point de vue radiologique, un sein qui a bénéficié de lipofilling peut être plus difficile à évaluer lors des contrôles annuels de mammographie (recommandés à partir de 40- 50 ans).

Chirurgie Réparatrice

Chirurgie du Ventre/Post-Bariatrique

Informations Générales

Intervention

1h00 à 6h00

Anesthésie

Générale

Hospitalisation

1 à 4 nuits en clinique

Convalescence

1 à 4 semaines de repos

La chirurgie du ventre comprend les opérations suivantes:

  • Le minilifting abdominal
  • L’abdominoplastie avec transposition de l’ombilique
  • Remise en tension de la région du pubis
  • la raphie des grands droits
  • Le bodylifting

En quoi consiste l'intervention ?

Ces interventions ont toutes pour but de corriger le relâchement cutané tronculaire. Ce relâchement concerne toujours l’abdomen mais peut s’étendre à la région de la taille et au dos. Il peut parfois être associé à une peau amincie, abîméee et à la présence de vergetures, de cicatrices, ainsi qu’à un écartement du muscle droit de l’abdomen.

A qui s'adresse-t-elle et quelles sont les régions du corps que l'on peut traiter avec cette technique?

Ce(s) phénomène(s) plus ou moins important et étendu peut découler simplement du relâchement cutané dû à l’âge mais est souvent corrélé avec des pertes de poids, ou lié à l’après grossessse. Le type d’intervention peut être plus ou moins étendu et sera adapté à chaque patient.

Comment se déroule-t-elle ?

L’intervention consiste à enlever la peau distendue, en excès et parfois abîmée et de retendre la peau saine périphérique. On peut y associer, en même temps, le traitement d’une surcharge graisseuse localisée par lipoaspiration et le traitement de l’écartement des muscles abdominaux. A moins d’un excès cutané limité, l’intervention se pratique toujours en anesthésie générale.

Les suites opératoires:

La récupération est variable. Elle va de quelques jours pour un minilift à 1 mois pour un bodylift chez une personne qui a perdu beaucoup de poids. Le patient devra porter un vêtement compressif (panty ou gaine) pendant environ 1 mois, jour et nuit, qui limite la constitution d’hématomes ou de séromes (liquide lymphatique) et fait disparaître l’œdème postopératoire plus rapidement. Le résultat est visible immédiatement mais s’améliorera en fonction de la régression des œdèmes et de la maturation des cicatrices sur une plus longue période. Il en découlera une cicatrice horizontale plus ou moins étendue en fonction de la quantité et de la région de peau excisée.

Rarement, d’autres cicatrices, notamment verticales, pourraient être envisagées, lorsque les excès cutanés sont majeurs, typiquement après une grande perte de poids (ex. après un bypass).

Quels sont les risques spécifiques liés à ce traitement?

Comme tout geste chirurgical, les troubles de la cicatrisation, les risques hémorragiques et infectieux ne sont pas exclus. Spécifiquement dans ce type d’intervention, et surtout si elle est importante, on retrouve plus volontiers de petites complications, souvent spontanément résolutive: déhiscences de plaies (difficultés de cicatrisation), présence d’un sérome qui correspond à l’accumulation de liquide lymphatique, dont la circulation a été interrompue lors de la chirurgie.

La chirurgie  de la paroi entraîne une diminution de la sensibilité prédominante dans la région sous-ombilicale. Une sensibilité presque normale réapparaît le plus souvent dans un délai de 3 à 12 mois lors du processus de cicatrisation. Heureusement et de manière exceptionnelle, il a été rapporté des nécroses de régions cutanées, ou de l’ombilique, notamment augmentées par la consommation de tabac.

Par ailleurs en fonction de l’importance de l’excision cutanée, les risques thromboemboliques peuvent être particulièrement importants dans ce type d’intervention.

Y a-t-il des choses particulières à savoir?

Bien que la chirurgie du ventre soit une intervention qui peut entraîner d’emblée des résultats spectaculaires, les petites imperfections de cicatrisation, asymétries, ne sont pas rares et sont facilement corrigibles par de petites chirurgies.

Cette/ces intervention(s) peuvent être considérées comme reconstructives et donc faire participer la caisse maladie à sa prise en charge en fonction de plusieurs critères dont l’impact du relâchement cutané sur le quotidien.

Chirurgie Réparatrice

Minilifting abdominal

Informations Générales

Intervention

1h00 à 1h30

Anesthésie

Générale ou rachi-anesthésie

Hospitalisation

Ambulatoire ou 1 nuit en clinique

Convalescence

3 jours à 1 semaine de repos

Chirurgie Réparatrice

Plastie Abdominale

Informations Générales

Intervention

2h00 à 3h00

Anesthésie

Générale

Hospitalisation

1 nuit en clinique

Convalescence

1 à 3 semaines de repos

Chirurgie Réparatrice

Bodylifting

Informations Générales

Intervention

4h00 à 6h00

Anesthésie

Générale

Hospitalisation

1 à 2 nuits en clinique

Convalescence

2 semaines à 1 mois de repos

Chirurgie Réparatrice

Chirurgie des Membres/Post-Bariatrique

La chirurgie du ventre comprend les opérations suivantes:

  • Lifting ou dermolipectomie des bras: brachioplastie
  • Lifting ou dermolipectomie de la face interne des cuisses: cruroplastie

En quoi consiste l'intervention ?

Il s’agit d’une part d’amincir le membre et d’autre part de lui redonner une forme harmonieuse en remettant sous tension la peau du bras ou de la cuisse.

A qui s'adresse-t-elle et quelles sont les régions du corps que l'on peut traiter avec cette technique?

Elle concerne souvent les personnes ayant eu une importante perte de poids dont les conséquences sont le relâchement cutané des cuisses ou des bras. Cependant elles peuvent aussi être liées à l’âge mais la rançon cicatricielle relativement importante est à prendre en compte pour ces interventions.

Comment se déroule-t-elle ?

Dans un premier temps une lipoaspiration principalement de la face interne du membre est pratiquée ce qui permet d’appauvrir encore davantage l’excès graisseux de cette région. Ensuite, l’excès cutané est réséqué soit par une longue cicatrice dans l’axe du membre soit par cicatrice perpendiculaire mais cachée à la racine du bras ou de la cuisse. Ce qui permet à la fois de retendre et de diminuer le volume du membre.

Les suites opératoires:

Les suites opératoires de la dermolipectomie des cuisses sont plus contraignantes que pour celles des bras ce qui nécessite une hospitalisation minimum d’un jour après une cruroplastie et une période de convalescence plus longue. Pour les deux interventions, la mise en place d’un drain, permet de drainer le liquide lymphatique qui peut s’accumuler en postopératoire et former des séromes. En général, ils sont enlevés dans les 24h à 48h postopératoires.

Quels sont les risques spécifiques liés à ce traitement?

Comme tout geste chirurgical, les troubles de la cicatrisation , les risques hémorragiques et infectieux ne sont pas exclus. Cependant , ces interventions sont sujettes plus que les autres à des petites complications typiquement dans la cicatrisation. Et les patients doivent en être correctement informés. Les  petites déhiscences (ouvertures) de plaies, sérome, élargissement de cicatrice , asymétrie et reprise opératoire sont plus fréquentes que dans d’autres opérations.

Finalement, elles sont souvent salvatrices et extrêmement appréciées des gens qui présentent un important excès cutané dans le contexte d’une perte de poids.

Y a-t-il des choses particulières à savoir?

Sous certaine conditions, elle peuvent être prises en charge par l’assurance de base.

Chirurgie Réparatrice

Lifting des Bras

Informations Générales

Intervention

1h00 à 2h15

Anesthésie

Générale

Hospitalisation

Ambulatoire ou 1 nuit en clinique

Convalescence

5 à 12 jours de repos

Chirurgie Réparatrice

Lifting des Cuisses

Informations Générales

Intervention

1h45 à 3h00

Anesthésie

Générale

Hospitalisation

1 à 2 nuits en clinique

Convalescence

10 jours à 2 semaines de repos

Chirurgie Réparatrice

Chirurgie des oreilles décollées

Informations Générales

Intervention

1h15 à 2h30

Anesthésie

locale

Hospitalisation

Convalescence

3 à 7 jour de repos

En quoi consiste l'intervention?

L’opération consiste à corriger  l’aspect inesthétique des oreilles décollées en remodelant le cartilage. Elle vise à obtenir un recollement définitif, relativement symétrique et naturel des oreilles. Cette intervention est généralement réalisée sur les deux oreilles mais il arrive qu’on puisse constater une asymétrie. On parle ainsi d’otoplastie bilatérale ou unilatérale. A noter que des gestes supplémentaires peuvent aussi se concentrer sur le lobe de l’oreille pour réduire sa taille ou sa forme.

A qui s'adresse-t-elle et quelles sont les régions du corps que l'on peut traiter avec cette technique?

Même si cette intervention s’effectue principalement sur les enfants à partir d’une dizaine d’années, l’adulte peut bien sûr être concerné par cette anomalie.

Comment se déroule-t-elle ?

L’intervention peut volontiers se dérouler en anesthésie locale. Une incision est effectuée dans la région postérieure de l’oreille afin de rendre quasi invisible la cicatrice et de permettre un accès facilitant pour le modelage du cartilage de l’oreille. Le principe est de recréer l’oreille près du crâne et/ou d’améliorer les reliefs naturels de sa structure complexe.

Les suites opératoires:

Le patient rentre à domicile presque toujours le jour de l’intervention. Une bande élastique est placée autour de la tête afin de maintenir les oreille plaquées sur le crâne. Elle devra d’ailleurs rester en place pour un minimum de 2 à 4 semaines. Un rendez-vous à 24h est recommandé afin d’exclure tous risques d’hématome dont les conséquences peuvent être nuisibles pour l’intégrité du cartilage. Des ecchymoses et une tuméfaction sont de règle pendant les quelques jours suivant l’intervention. Ceux-ci peuvent dissimuler les reliefs nouvellement créés. L’exposition au froid est proscrite car la diminution transitoire de sensibilité augmente les risques de gelure.

Quels sont les risques spécifiques liés à ce traitement?

Comme tout geste chirurgical, les troubles de la cicatrisation, les risques hémorragiques et infectieux ne sont pas exclus. Une nécrose (mort ou détérioration) cutanée ou cartilagineuse peut être majorée par une consommation de cigarettes qui est largement déconseillée. Un cartilage nécrotique peut entraîner une déformation inesthétique de l’oreille. Une légère asymétrie de décollement, ou de relief est souvent de règle, cependant si elle n’est pas trop importante , elle ne péjore en rien le succès d’une bonne intervention.

Y a-t-il des choses particulières à savoir?

Parfois l’intervention peut être prise en charge par la caisse maladie de base.

Chirurgie Réparatrice

Chirurgie Intime

Informations Générales

Intervention

30 min à 1h30

Anesthésie

Péridurale, générale et rarement en anesthésie locale

Hospitalisation

Ambulatoire ou 1 nuit en clinique

Convalescence

3 à 14 jours de repos

En quoi consiste l'intervention?

Longtemps restée tabou, la chirurgie de la sphère génitale consiste principalement à rétrécir ou symétriser la longueur des petites lèvres de la vulve. Cette intervention est communément appelée nymphoplastie. Cependant, d’autres gestes peuvent également concerner les grandes lèvres, la largeur du canal vaginal, ou d’autres interventions plus complexes et rares sur les zones érogènes (clitoris; « point G », etc.). Ce n’est pas une chirurgie purement esthétique, certaines anomalies ou déviance anatomique pouvant interférer avec le quotidien, dont la sexualité.

A qui s'adresse-t-elle et quelles sont les régions du corps que l'on peut traiter avec cette technique?

Ce type d’anomalie est plus volontiers congénitale et n’est que peu influencée par l’avancée du temps. Parfois les grossesses peuvent avoir des répercussions sur la sphère intime.

Comment se déroule-t-elle ?

Même si la majorité des interventions est tout-fait possible en anesthésie locale, il est en général plus commode et confortable de la pratiquer sous péridurale ou en anesthésie générale.

Les suites opératoires:

Une moment de repos et d’inactivé sportive seront indispensables pour une petite période allant de quelques jours à quelques semaines.

Quels sont les risques spécifiques liés à ce traitement?

Comme tout geste chirurgical, les troubles de la cicatrisation, les risques hémorragiques et infectieux ne sont pas exclus. C’est une région très vasculaire et le risque d’hématome postopératoire est majoré de ce fait.

Y a-t-il des choses particulières à savoir?

Pour certaine chirurgie fonctionnelle, l’intervention peut être prise en charge par la caisse maladie de base.

Chirurgie Réparatrice
Chirurgie cutanée
Chirurgie Réparatrice

Chirurgie cutanée/ sous cutanée

Informations Générales

Intervention

10 min à 30 min

Anesthésie

locale

Hospitalisation

Ambulatoire

Convalescence

1-3 jours

En quoi consiste l'intervention?

Il s’agit d’exciser une lésion se trouvant soit dans la région superficielle de la peau soit plus profondément dans ce que l’on appelle le tissu sous cutané. Parfois n’y a pas d’ambiguïté sur ce que l’on cherche à enlever comme une cicatrice. Mais la majorité du temps, on ne sait pas exactement à quelle lésion dermatologique nous avons à faire. Quand bien même,  la question est souvent de savoir si elle est bénigne (inoffensive) ou maligne (susceptible de croître et d’envahir les structures environnantes adjacentes ou à distance). En fonction de leur aspect, de leur localisation, de leur forme, de leur taille et surtout des examens préopératoires (échographie, scanner, irm), on peut supposer l’origine de la lésion. Cependant , ce n’est qu’une fois retirée et analysée par le confrère de pathologie, que l’on pourra la définir avec exactitude.

A qui s'adresse-t-elle et quelles sont les régions du corps que l'on peut traiter avec cette technique?

Certaines lésions  tendent à apparaître avec l’âge et l’exposition solaire. Et ce sont souvent celles-ci qui sont plus à risque d’être malignes.

Comment se déroule-t-elle ?

Sauf exception, elles sont effectuées en anesthésie locale en ambulatoire.

Les suites opératoires:

Lorsque on a affaire à des lésions bénignes, elle sont souvent simples et laissent généralement de petites et discrète cicatrices. Pour les lésions malignes, des réinterventions avec une excision de marge de sécurité ou des examens complémentaires peuvent être demandés.

Quels sont les risques spécifiques liés à ce traitement?

Comme toutes les interventions chirurgicales, le risque d’infection, d’hémorragie et de trouble de la cicatrisation ne peuvent être exclus.

Y a-t-il des choses particulières à savoir?

L’intervention est souvent prise en charge par la caisse maladie de base.